Ecco The Dolphin sur Master System Jeu Video

Sortie en pleine mode de l'écologie sur Megadrive, ce jeu surfa en beauté sur le concept du jeu novateur et zen bien que ce soit faux sur les deux tableaux. La forme ayant été particulièrement soignée sur la 16bits de Sega, le succès fut au rendez-vous et, bien évidemment, une version Master System sortit bien vite.

Après une intro et un sample audio de langage dauphin assez crachouillant mais pas dégueu pour de la Master System, le jeu démarre. Vous dirigez donc un dauphin, l''animal favori des pauvres filles. Comme pour Sonic, tous les amis de notre Oum de service ont été enlevés, aspirés de la mer. Vous devez les retrouver en fouillant les abysses et autres fonds marins. Vous appelez ça un jeu novateur vous ? Les graphismes ont beau être jolis, c'est un peu toujours la même chose mais il est vrai que les fonds marins ne sont déjà pas très variés à la base, même si ça s'améliore dans les niveaux supérieurs. L'animation est, par contre, excellente. Votre dauphin est très large de ses mouvements. On appréciera cette fluidité et cette impression comme si on ressentait la résistance de l'eau sur le dauphin. Vous prendrez beaucoup de plaisir à le faire sauter hors de l'eau.

Les boutons de la manette ne servent pas à balancer des missiles évidemment. Le premier sert à communiquer grâce à un sonar. Ce son est très bien rendu sur Master System. Dès que vous croisez un de vos congénères, ou un orque, parlez-lui, il vous renseignera sur ce qui vous attend ou donnera des indices. Le second bouton donne de la vitesse à votre animal afin d'avancer. Vous pouvez acquérir une vitesse assez dingue mais attention aux obstacles, en particulier les méduses qui sont toujours là où il ne faut pas. Enfin, en appuyant sur les deux boutons en même temps, vous obtiendrez le seul élément d'attaque de votre dauphin. Il se propulse en avant façon torpille et percute l'adversaire ou l'obstacle en face de lui pour le détruire. Les niveaux, immenses et profonds, se résument à trouver la clé pour passer au suivant et c'est souvent compliqué. Il y a des énigmes à résoudre, des passages délicats où il faut plus faire travailler sa tête que ses nageoires. Ajoutons à ça le facteur « air ». Ben oui, n'oubliez pas de respirer quand même vu qu'un dauphin est un mammifère comme vous et moi et pas un poisson. Il sera parfois très compliqué de trouver un bout de grotte où refaire le plein d'oxyègne. Le challenge est donc très intéressant.

Le jeu est tout de même un peu trop dur et surtout lassant à long terme à cause de son manque de variété. Ecco est tout de même amusant et très bien réalisé pour la Master System.